La Lettre n° 12 / janvier - février 2024

 

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La Lettre n° 12 / janvier - février 2024

Publiée le 18 janvier 2024
 

Douze années passées au Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins, dont trois comme secrétaire général, puis six comme président, puisque vous m’avez fait l’honneur de me confier cette tâche à la suite du président Albert Roche.

Pendant toutes ces années je me suis efforcé, parfois avec adresse, parfois plus maladroitement, d’œuvrer dans l’intérêt de mes pairs, consœurs et confrères, et de nos patients. Certains sujets m’ont semblé particulièrement importants, notamment celui des plaintes portées contre les médecins. Elles sont de plus en plus fréquentes, le CDOM en reçoit maintenant 4 par semaine. Les rencontres de conciliation qui en résultent mobilisent plusieurs d’entre vous et représentent une part importante du travail du Conseil.

Je quitte cette fonction avec regret (et un petit pincement au cœur…) avec fierté aussi, mais j’ai choisi, pour plusieurs raisons, de ne pas poser une nouvelle candidature. D’abord des raisons personnelles et professionnelles ; des changements d’orientation rendent mon métier moins compatible avec l’engagement ordinal. Mais aussi parce qu’au fil du temps se sont révélés plusieurs points de divergence, au niveau local pour certains, au niveau national pour d’autres. Je dois dire qu’il me serait difficile de cautionner certains aspects actuels ou en perspective de la politique de santé.

Bien sûr ces six années de « présidence » ont parfois suscité des désaccords, voire des conflits qu’il n’a pas été toujours facile de résoudre. Pourrait-il, dans cette fonction, en être autrement ? L’appui et l’amitié de nombre d’entre vous m’ont aidé à dépasser ces désaccords et difficultés qui, soyez-en sûrs, m’ont toujours atteint au plus profond.

Je tiens, au terme de ce mandat, à remercier mes collaboratrices et collaborateurs, membres du Bureau, membres titulaires et suppléants. Mais j’adresse des remerciements tout particuliers aux secrétaires et au personnel administratif, dont l’aide m’a été d’un apport inestimable, même si je les ai quelquefois sentis un peu décontenancés par mes décisions, hésitations, ou… retards.

Deux problèmes cruciaux me tiennent particulièrement à cœur. Tout d’abord celui de la continuité des soins et de la réponse à « l’urgence ». Ensuite, l’impérieuse nécessité de préserver notre indépendance professionnelle. Je souhaite que votre prochain conseil et son président aient à cœur de mener les combats nécessaires au maintien de celle-ci comme je me suis attaché à le faire.

Je vous remercie de la confiance que vous m’avez accordée.

Le Président,

Docteur Fabrice BROUCAS

 

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N'OUBLIEZ PAS D'ÉLIRE VOS REPRÉSENTANTS
AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA GIRONDE
DE L'ORDRE DES MÉDECINS
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Vous allez recevoir dans quelques jours une invitation et le matériel de vote pour l’élection des conseillers du conseil départemental de l’Ordre des médecins (CDOM).

N’oubliez pas de voter pour ceux qui vous représentent au sein du CDOM.

Que font les conseillers départementaux, titulaires et suppléants ?

- Ils assurent les inscriptions des jeunes médecins et des médecins en transfert d’autres départements ou de l’étranger. Ils les reçoivent pour mieux les connaitre, leur expliquer les missions du CDOM et comment le conseil peut les aider au cours de leur vie professionnelle. Ils commentent quelques articles du code de déontologie.

- Ils s’assurent que les sociétés d’exercice qui seront inscrites au CDOM respectent la législation et l’indépendance des médecins.

- Ils participent aux réunions de conciliation qui est l’étape pré-contentieuse des plaintes déposées au CDOM envers les médecins. Ils ont un rôle facilitateur de la parole des parties et s’assurent qu’elles s’écoutent et se respectent. Les conciliateurs se doivent d’être neutres et bienveillants. La plainte elle-même n’est pas instruite par le CDOM mais par la chambre disciplinaire sise au conseil régional.

- Ils représentent le CDOM lors de la saisie des dossiers médicaux et des perquisitions dans le cadre de contentieux.

- Ils accompagnent dans leurs démarches les médecins qui sollicitent la commission d’entraide ou ceux qui signalent des agressions faites à leur encontre.

- Parmi les conseillers titulaires sont élus par le conseil le(a) président(e), le(a) secrétaire général(e) et le(a) trésorier(e).
 


 

Loi du 27 décembre 2023 (loi Valletoux)

Loi du 27 décembre 2023 (loi Valletoux) visant à améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels
publiée au Journal officiel du 28 décembre 2023

La loi doit apporter "des solutions urgentes et nécessaires pour faire face à la crise du système de santé, qui constitue la première préoccupation des Français" d’après Frédéric Valletoux. Elle a été complétée par les députés et largement modifiée par les sénateurs.

Les territoires de santé

Le texte fait du territoire de santé, déjà défini dans le code de la santé publique, l’échelon de référence de l’organisation locale de la politique de santé. La délimitation des territoires de santé pourra être modifiée au sein des conseils territoriaux de santé (CTS), organes de gouvernance des territoires de santé, en lien avec l’agence régionale de santé (ARS), "afin d’assurer un équilibre et une solidarité entre les territoires en matière d’accès aux soins".

Lutte contre la pénurie de professionnels

L’embauche en intérim des professionnels médicaux, paramédicaux ou socio-éducatifs récemment diplômés par les hôpitaux, les établissements médico-sociaux (Ehpad...) et les laboratoires de biologie est strictement interdite.

De nouvelles dispositions ont été rajoutées par les parlementaires :

- limitation à une fois tous les dix ans des aides financières et des exonérations fiscales à l'installation pour lutter contre le nomadisme médical. Un décret précisera cette limitation ;
- création d'une fonction d'infirmier référent pour les patients souffrant d'une affection de longue durée (ALD) ;
- extension de l'expérimentation de la signature des certificats de décès par les infirmiers à toute la France (contre six régions aujourd'hui) ;
- possibilité pour les collectivités locales d’accorder des indemnités de logement et de déplacement aux étudiants en dentaire de 3e cycle ;
- mise en place par le ministère de l’éducation nationale dans trois académies volontaires d'une expérimentation visant à encourager l’orientation des lycéens issus de déserts médicaux vers les études de santé ;
- recul à 75 ans de la limite d’âge du cumul-emploi retraite pour les professionnels de santé travaillant dans un hôpital public ou dans un centre de santé ;
- obligation pour les médecins, sages-femmes et dentistes souhaitant cesser définitivement leur activité de prévenir au plus tard six mois avant l'ARS et leur conseil de l'ordre ;
- suppression de la majoration du ticket modérateur appliquée aux patients perdant leur médecin traitant du fait de son départ à la retraite ou de son déménagement ;
- renforcement du rôle du médecin coordonnateur en Ehpad.


Un rapport portant sur le déroulement de l’internat en médecine et des études de santé médicales et paramédicales a été demandé au gouvernement.

Permanence des soins entre hôpitaux et cliniques


Le texte traite de la permanence des soins assurée par les établissements de santé la nuit et les week-ends et le moyen de mieux répartir l’effort entre hôpitaux publics et cliniques privées. Aujourd'hui, la permanence des soins hospitaliers est assumée en très grande partie par les hôpitaux publics (à 82%), le secteur privé n'en assurant que 13%.

Le texte prévoit que la responsabilité collective de la permanence des soins repose en premier lieu sur les établissements de santé qui doivent s’organiser. Le directeur de l’ARS aura la responsabilité d’assurer une organisation qui respecte les principes de qualité et de sécurité des soins. Un décret doit détailler les conditions de ce nouveau mécanisme.

Enfin, dans le sillage de l’affaire Orpéa, le contrôle financier sur les cliniques privées, leurs satellites et les sociétés qui les entourent, est renforcé.

label_outlineLoi Valletoux - Accès aux soins - déserts médicaux

Réunion de l'ODPE

Participation du CDOM33 à la réunion de l’observatoire départemental de protection de l'enfance (ODPE) du 09/11/2023

Docteur Philippe VEAUX, 1er Vice-Président

Le rapport 2023 de l'ODPE a été remis par la présidente, Madame Adeline GOUTTENOIRE, le 21 novembre 2023 à la vice-présidente du Département en charge de la protection de l'enfance. Cela a été l'occasion de présenter les 18 recommandations formulées et validées par l'ensemble du comité de pilotage composé des représentants des acteurs de la protection de l'enfance, qui composent l'observatoire.

Le débat était animé par le Professeur GOUTTENOIRE. Parmi les intervenants étaient présents le Dr Pascal PILLET, chef de service pédiatrie au CHU, une pédiatre médecin légiste du CAUVA, la présidente du tribunal pour enfants, la présidente de la CRIP (Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes de la Gironde), l'UDAF et plusieurs représentants d'associations (Prado, Vict'aid, DPEF, MECS, ITEP, IME…).

Certains points particuliers ont retenu notre attention :

- L’évolution importante de la Commission Régionale des Informations Préoccupantes depuis 2021 (18 employés) et l’augmentation du pouvoir de la présidente (possibilité de transférer les dossiers à d'autres départements, possibilité de classer les dossiers, et deviendra complétement décisionnaire en octobre 2024). La CRIP a été saisie à plus de 5 000 reprises l'an dernier et seules 4% des informations préoccupantes (IP) proviennent des médecins généralistes pourtant aux premières loges pour le dépistage des enfants en danger. La majeure partie des IP sont faites par l'éducation nationale et les services d'urgences de l'hôpital.

- La création de 3 maisons d'enfants à caractère social (MECS) supplémentaires en 2021 en Gironde soit 105 places au total pour des mineurs entre 3 et 18 ans. Le manque de places a motivé la création d'une commission d'études des situations complexes.

- L’augmentation du nombre de juges pour enfants. Il en existe 10 dont 2 à Libourne et 3 à Angoulême.

- La mise en place d'un protocole de prise en charge des mineurs présents lors d'un féminicide.

- La reconnaissance d'une circonstance aggravante lorsqu'une violence est commise en présence des enfants.

- L’augmentation du budget de l'unité d'accueil pédiatrique pour les enfants en danger (UAPED) qui est au CAUVA et où se font les interrogatoires et les examens filmés des auditions, en présence des policiers ou gendarmes et d'un médecin légiste, dans une pièce avec un mobilier adapté aux enfants, table à hauteur, transparente, miroir sans tain...). Une ouverture quotidienne en semaine est souhaitée avec le budget ad hoc mais elle se heurte au manque de médecins légistes disponibles pour l'instant.

- Le manque de places en ITEP (Institut thérapeutique éducatif et pédagogique) et en IME (Institut médico-éducatif).

- L’absence de prise en charge spécialisée pour les enfants auteurs de violences, physiques ou sexuelles, qui peuvent rester, faute de place, dans le même milieu de vie que leur victime ! Nous avons signalé l'existence d'ERIOS qui reçoit les auteurs adultes à Charles Perrens mais ne peuvent pas recevoir les enfants dans un même lieu où passent régulièrement des auteurs pédophiles !

- Nous avons insisté sur les conduites addictives et à risque des enfants placés.

- Dernier point : le manque d'administrateurs ad hoc, adulte désigné par le juge pour représenter les intérêts de l'enfant au pénal dans le cadre des violences intrafamiliales (VIF) en particulier. Il y en a sept en Gironde dont le Pr GOUTTENOIRE.

Pourrions-nous en trouver dans le vivier des médecins jeunes retraités?

RECOMMANDATIONS DU RAPPORT ODPE 2023

1/ Assurer l’exécution sans délai, de l’ensemble des mesures ordonnées par le Juge des enfants.

2/ Assurer la présence du Département à l’audience d’assistance éducative ainsi que le dépôt d’un rapport dans le délai légal (15 jours avant l’audience), comme l’a recommandé le Comité international des Droits de l’Enfant dans son rapport relatif à la France, de juin 2023.

3/ Assurer un financement étatique effectif des missions d’administrateur ad hoc, dans tous les domaines fixés par le législateur au risque de voir disparaître cette fonction. A défaut, renouveler les conventions entre le Département et les associations assurant la représentation des enfants victimes en qualité d'administrateur ad hoc et le maintien des financements de leurs missions.

4/ Renforcer les relations Département/Education Nationale, notamment par la nomination d’un référent orientation du Département, pour faciliter l’accès aux études supérieures pour les jeunes pris en charge dans le cadre de l’ASE et/ou par la PJJ.

5/ Rendre plus visibles les plateformes numériques et les espaces ressources pour aider les jeunes sortant de l’ASE dans lesquels ils peuvent trouver l’ensemble des informations notamment de droit commun, nécessaires à leur orientation personnelle professionnelle et de santé.

6/ Créer une commission pluridisciplinaire pour réfléchir aux situations de violences notamment sexuelles entre enfants du même lieu d’accueil et réfléchir aux conditions de prise en charge des auteurs.

7/ Assurer un suivi santé adapté aux enfants protégés, notamment par la reconnaissance de leurs besoins spécifiques et fondamentaux, la formation des professionnels et la création d’un réseau.

8/ Prévenir les addictions, alerter et prendre en charge spécifiquement les mineurs consommateurs de produits toxiques.

9/ L’ODPE se félicite du recrutement d’une infirmière puéricultrice au titre du médecin référent prévu par la loi de 2016 qu’il conviendrait de mettre en lien avec les professionnels et partenaires concernés.

10/ Renforcer les équipements pour une prise en charge médico-sociale effective des enfants qui bénéficient d’une reconnaissance MDPH. Dans ce domaine il convient de rappeler le partenariat du Département avec la MDPH et l’ARS, concrétisé par la participation d‘un représentant de la DPEF aux commissions DITEP et IME.

11/ Enrichir le module protection de l’enfance dans les formations initiales de travailleurs sociaux.

12/ Développer la visibilité, notamment auprès des travailleurs sociaux, de la CESSEC, dont le rôle dans l’évolution des parcours des enfants confiés est incontestable. En parallèle, une formation des professionnels à propos des statuts de l’enfant confié devrait être mise en place.

13/ Favoriser la double habilitation administrative et judiciaire des structures d’accueil ou des mesures à domicile afin de créer une continuité dans la prise en charge des enfants et des relations avec ses parents.

14/ Favoriser la visibilité de la prévention spécialisée et son articulation avec tous les autres acteurs de la protection de l’enfance.

15/ Généraliser en l’adaptant aux établissements sociaux et médico sociaux, la Circulaire Blanquer relative aux enfants trans (changement de prénom, attention particulière des services pour accompagner l’enfant dans sa conversion sexuelle et sociale).

16/ Améliorer la visibilité de l’Unité d’Accueil Pédiatrique des Enfants en Danger (UAPED) auprès des services de police pour qu’ils organisent l’audition de l’enfant à l’UAPED, notamment lorsqu’il est probable qu’une expertise médico-légale ait lieu.

17/ Augmenter l’amplitude horaire d’ouverture de l’UAPED et l’effectivité des moyens financiers, matériels et en ressources humaines.

18/ Développer le recours au parrainage de proximité pour les enfants en situation de placement.

label_outlinePour en savoir plus

Les équipes mobiles de gériatrie (EMG) extrahospitalières

Les équipes mobiles de gériatrie (EMG) extrahospitalières

Les EMG extrahospitalières ont été expérimentées dans plusieurs territoires français au cours du PAERPA (parcours de santé des personnes âgées en perte d’autonomie) en 2014.

Le but était d’établir ou de renforcer une coordination clinique de proximité, en lien avec les médecins généralistes, les pharmaciens et les dispositifs médico-sociaux déjà existants : équipes gérontologiques du département, CLIC, MAIA, réseaux gérontologiques. Leur évaluation ayant été positive, les EMG extrahospitalières se sont multipliées. Il y en a six en Gironde actuellement : CHU, Bordeaux Pins Francs, Arcachon, Langon, Libourne et Lesparre tout récemment.

Le travail de l’EMG extrahospitalière repose sur un diagnostic médico-psycho-social établi à domicile grâce à une approche pluridisciplinaire pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, limiter les risques de perte d’autonomie liée à l’âge et limiter les passages évitables aux urgences.

Les demandes d’intervention de l’EMG extrahospitalière sont effectuées par les soins primaires de proximité dont le médecin généraliste de la personne âgée, la Plateforme Autonomie Sénior ou par d’autres partenaires. La demande d’intervention peut rentrer dans le cadre de l’organisation d’un plan personnalisé de santé (PPS) avec les partenaires de santé (médecin traitant, IDE, pharmacien, kinésithérapeute, etc.) dont le médecin généraliste est le coordonnateur (HAS – PPS Juillet 2013). L’EMG extrahospitalière est alors considérée comme un des maillons de la coordination territoriale d’appui, appelée Dispositif d’Appui à la Coordination, qui regroupe les professionnels du CLIC, CCAS et de la MAIA. En amont de toute intervention, l’équipe (Gériatre, Infirmière, Assistante sociale) assure un travail important de recherche au regard des situations complexes devant lesquels la sollicitation des nombreux partenaires est une des étapes majeures pour préparer la visite. Avant la visite au domicile, elle s’assure également de l’adhésion du patient, de son entourage ainsi que celle du médecin traitant quand la situation a été signalée par un autre professionnel.

Une évaluation globale est réalisée au domicile de la personne âgée permettant ainsi un regard contextualisé. En effet, les médecins généralistes de l’ancien temps le savent mieux que quiconque, voir le patient dans son environnement est irremplaçable. Cela permet d’appréhender l’état de son lieu de vie (vétuste, parfois insalubre), sa façon de s’y déplacer, de s’y organiser. On peut mieux évaluer son autonomie, son hygiène, son alimentation, son observance médicamenteuse.

Le gériatre réalise un examen clinique complet et l’infirmière une évaluation gérontologique (autonomie, nutrition, capacités cognitives...) et l’assistante sociale un bilan social (besoin d’APA, CMU, protection juridique, recherche d’EHPAD...). En lien avec le pharmacien d’officine, le gériatre (ou le pharmacien de l’EMG s’il y en a un), fait le point sur l’ensemble des prescriptions et des médicaments délivrés aux patients (autoprescription, prescriptions de différents spécialistes) afin de limiter les risques de iatrogénie.

Dans un deuxième temps, certaines EMG extrahospitalières peuvent faire intervenir un psychiatre ou un ergothérapeute pour des évaluations plus spécialisées.

L'équipe transmet son évaluation et ses préconisations médicales, pharmaceutiques et sociales au médecin traitant et au pharmacien du patient. Par la suite, l’EMG extrahospitalière et ses confrères de ville peuvent échanger, partager des informations et suivre le patient, sur la plateforme bordelaise d’échanges de données médicales et sociales PAACO.

Dr Marie-Neige VIDEAU

Dr Muriel RAINFRAY

Synapse Medecine innove au service de la prescription médicale

Synapse Medicine innove au service de la prescription médicale

Synapse Medicine, fondée en 2017 à Bordeaux par les Drs Louis Létinier et Clément Goehrs, ainsi que l'ingénieure Alicia Bel-Létoile, se distingue dans le domaine de l'intelligence artificielle appliquée à la prescription médicale. Alliant des compétences en pharmacologie clinique, santé publique, bio-informatique et intelligence artificielle, cette entreprise développe des outils novateurs pour la prescription.

Synapse Medicine gère également la base de données médicamenteuse Thériaque, reconnue par la Haute Autorité de Santé (HAS), propose des solutions d'aide à la prescription certifiées Dispositif Médical, et détient la certification LAP (Logiciel d'aide à la prescription) délivrée par la HAS. Collaborant actuellement sur des études cliniques avec l'Université Harvard et le CHU de Bordeaux, Synapse Medicine se consacre à l'amélioration de l'efficacité des prescriptions et à la réduction des erreurs médicamenteuses.

Les solutions proposées par Synapse Medicine sont déjà disponibles en médecine de ville dans certains logiciels de gestion de cabinet et dans plus de 400 hôpitaux, via la base de données Thériaque.

En 2023, Synapse Medicine a établi un partenariat stratégique avec CompuGroup Medical, qui édite notamment les logiciels HelloDoc, AxiSanté et Acteur.fr. Cette collaboration permettra, courant 2024, à 25 000 médecins en France de retrouver les solutions de Synapse Medicine directement dans leurs logiciels de santé. Ces solutions visent à simplifier la saisie des prescriptions et à améliorer la pertinence des alertes, améliorant ainsi la pratique médicale quotidienne.

Dès que les médecins auront accès aux solutions de Synapse Medicine, ils pourront bénéficier d'un calendrier régulier de nouvelles innovations. Ces avancées, en cours de développement, feront appel à l'intelligence artificielle pour fournir un accès immédiat aux dernières recherches scientifiques, générer des documents automatiquement ou encore offrir des recommandations personnalisées, afin de permettre aux médecins de gagner en confort dans leurs pratiques.

Pour plus d'informations sur Synapse Medicine et ses développements futurs, consultez leur site web.

label_outlinesite web


 

Circulaire du CNOM 2023-072 concernant les sites internet de référencement des médecins

Circulaire du CNOM 2023-072 concernant les sites internet de référencement des médecins

Les sites internet prétendant référencer les meilleurs médecins sur un territoire donné sont de plus en plus nombreux. La circulaire a pour but d’informer les médecins qui se trouveraient référencés sur ces sites, des principes déontologiques en jeu et des actions à leur disposition dans ces situations.

label_outlineConsulter la circulaire du CNOM


In memoriam

In Memoriam


 

Docteur ACOT-MIRANDE Jean François

Qualifié en Gynécologie Obstétrique

Décédé le 08/09/2023


 

Docteur BALLADE Michel

Qualifié en Médecine Générale

Décédé le 30/09/2023


 

Docteur CANDON Genevieve

Qualifiée en Médecine Générale

Décédée le 17/05/2022


 

Docteur DE BOYSSON Antoine

Qualifié en Médecine générale

Décédé le 26/10/2022


 

Docteur FINETTI Pierre

Qualifié en Biologie médicale

Décédé le 11/04/2023


 

Docteur JALBERT Philippe

Qualifié en Médecine générale

Décédé le 19/10/2023


 

Docteur KRASSOULIA-CONRI Katia

Qualifiée en Médecine Générale

Décédée le 20/09/2023


 

Docteur LAGORCE Alain

Qualifié en Cardiologie

Décédé le 17/10/2023


 

Docteur LAVIGNOLLE Benoit

Qualifié en Médecine physique et de réadaptation fonctionnelles

Décédé le 15/10/2023


 

Docteur LE GARROIS Claude

Qualifié en Médecine générale

Décédé le 24/10/2023


 

Docteur MATHIEU Jean-Louis

Qualifié en Rhumatologie

Décédé le 22/10/2022


 

Docteur MONTERO Claude

Qualifié en Rééducation et Réadaptation fonctionnelles

Décédé le 17/10/2023


 

Docteur NOBLE-DEYCARD Marie-Christine

Qualifié en Neuro-psychiatrie

Décédé le 30/11/2023


 

Docteur PIMOUGUET Claude

Qualifié en Rhumatologie

Décédé le 28/09/2023


 

Docteur POTAUX Luc

Qualifié en Médecine générale

Décédé le 03/10/2023


 

Docteur REMOND Ginette

Qualifié en Ophtalmologie

Décédé le 12/10/2023


 

Docteur RUFFIE Antoine

Qualifié en Santé publique et médecine sociale

Décédé le 04/12/2023


 

Docteur SAGNET Pierre

Qualifié en Chirurgie orthopédique et traumatologie

Décédé le 17/01/2023


 

Docteur SANANES Yvon

Qualifié en médecine générale

Décédé le 06/11/2023


 

Docteur SOLINHAC Jean-Pierre

Qualifié en Gynécologie médicale et obstétrique

Décédé le 05/10/2023